Résumé de l'éditeur Christophe Gobbé propose un chapitre qui sort des sentiers battus. Il est fréquent de rencontrer des publications qui reproduisent d'emblée les clichés à propos des arts martiaux japonais, à savoir leur lien avec les religions extrême-orientales. L'auteur offre plutôt de montrer comment l'aikibudo, un art martial japonais, s'apparente à ce que Roger Bastide nommait le mysticisme sans dieu, en s'attachant à la religiosité inhérente à l'expérience martiale. Son chapitre soumet au lecteur trois angles permettant d'envisager cette religiosité: le dojo comme espace du sacré, la chute comme allégorie du passage du corporel au spirituel, la représentation du « maître-prophète » comme «production » d'une figure déifiée.