Energy adaptations to weight variations and ovarian hormonal status in athletes
Adaptations énergétiques aux variations de poids et au statut hormonal ovarien chez les athlètes
Résumé
Athletes develop physiological adaptations in response to their high physical activity level, which can be influenced by various factors. Among these, the practice of weight cycling—often associated with excessive fat regain in non-athletic populations—and ovarian hormonal status are factors that may interfere with the energy adaptations, remaining underexplored in the athletic context. Thus, the aim of this PhD thesis is to examine energy adaptations in response to weight variations and ovarian hormonal status in athletes. The follow-up of athletes used to weight cycling highlighted transient metabolic and nutritional adaptations in response to moderate weight loss and regain, without excessive fat regain at the end of the weight regain. However, the observed differences suggest a potential long-term risk of weight and fat (re)gain, particularly in endurance athletes, and the development of disordered eating in female athletes and those involved in combat sports. Moreover, given the methodological challenges in studying the hormonal specifics of female athletes, a self-reported questionnaire was developed to characterize their ovarian hormonal status and weight fluctuation practices. The monitoring of female athletes during a high training load period suggested that ovarian hormonal status may influence energy metabolism during exercise, but not at rest in a fasted state as postprandially. This doctoral work has thus led to the formulation of preliminary recommendations in the management of the training and nutrition of athletes to optimize their health and performance, considering their individual characteristics.
Les athlètes développent des adaptations physiologiques en réponse à leur niveau d'activité physique élevé qui peuvent être modulées par divers facteurs. Parmi eux, la pratique du « weight cycling »—associée à une reprise excessive de masse grasse dans la population non-sportive—et le statut hormonal ovarien sont susceptibles d'interférer avec les adaptations énergétiques, mais demeurent encore peu étudiés dans un contexte sportif. Ainsi, l'objectif de ce travail de thèse est d'examiner les adaptations énergétiques en réponse aux variations de poids et au statut hormonal ovarien chez les athlètes. Le suivi d'athlètes habitués au « weight cycling » a révélé des adaptations métaboliques et nutritionnelles transitoires en réponse à une perte et reprise de poids modérées, sans reprise excessive de masse grasse à l'issue de la reprise de poids. Les différences observées n'écartent toutefois pas un risque de (re)prise de poids et de masse grasse à plus long terme, en particulier chez les athlètes d'endurance, et de développement de troubles alimentaires chez les femmes et les athlètes pratiquant un sport de combat. Par ailleurs, compte tenu des difficultés méthodologiques pour étudier les spécificités hormonales chez les athlètes féminines, un questionnaire auto-rapporté a été développé pour caractériser leur statut hormonal ovarien et leurs pratiques de variation de poids. D'après le suivi d'athlètes féminines en période de haute charge d'entraînement, le statut hormonal ovarien semblerait influencer le métabolisme énergétique à l'exercice, mais pas au repos à jeun et après un repas. Ce travail de doctorat a ainsi permis de formuler des premières recommandations dans la prise en charge de l'entraînement et la nutrition des athlètes afin d'optimiser leur santé et leur performance, tout en considérant leurs caractéristiques individuelles.
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