Les fraternités de prêtres en France sous l’Ancien Régime : sociétés de crédit ou « mutualités sacerdotales » ? - Université Clermont Auvergne
Communication Dans Un Congrès Année : 2008

Les fraternités de prêtres en France sous l’Ancien Régime : sociétés de crédit ou « mutualités sacerdotales » ?

Stéphane Gomis

Résumé

En définitive, le filleul est celui qui intercède pour les vivants et les morts mais il est aussi l’enfant devenu prêtre qui à titre individuel représente un secours très apprécié par les siens. Ce bien particulier mis en commun dans un souci de partage, n’est-ce pas aussi le bien de la communauté toute entière, qui redistribue ainsi à ses clercs une partie du travail de chacun, sous la forme de fondations de messes ? Elle en attend des bienfaits spirituels. Le filleul devient alors le médiateur par excellence entre Dieu et les siens, qu’ils soient morts ou vivants. La majeure partie de cette manne est elle-même réinjectée dans le circuit économique par le biais des prêts à taux modérés. Les sociétés cléricales contribuent ainsi à mieux structurer l’équilibre économique du village. Elles sont donc bien à leur manière une manifestation de ces solidarités communautaires qui revêtent un caractère essentiel à l’époque moderne.

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Domaines

Histoire
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Citer

Stéphane Gomis. Les fraternités de prêtres en France sous l’Ancien Régime : sociétés de crédit ou « mutualités sacerdotales » ?. Du Ciel à la terre, Georges Provost; Florent Quellier, Sep 2006, Rennes, France. pp.145-155, ⟨10.4000/books.pur.5252⟩. ⟨hal-04399954⟩

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