Des gestes aux points de vue : lecture de la Théorie Sémiogénétique (TSG) par la Théorie de la Saillance Submorphologique (TSS) - Laboratoire de Recherche sur le Langage Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2015

Gestures to the views : Reading Semiogenetic Theory ( TSG ) by the Theory of Submorphemic Salience (TSS)

Des gestes aux points de vue : lecture de la Théorie Sémiogénétique (TSG) par la Théorie de la Saillance Submorphologique (TSS)

Résumé

The purpose of this communication is to demonstrate the potential complementarities of the TSG and TSS by setting light to case studies. TSS (Grégoire, 2012, 2013, forthcoming), based in part on the works of Georges Bohas (2007, 2012, 2014) on the Theory of Matrices and etymons (MTE), insists on untreated aspects by of the TSG and the sub-lexical marker because of its essentially diachronic approach. In a second step, we will apply the TSS to the Indo-European language to offer a different and complementary approach to TSG diachronic and very old synchronic approach. We will draw them to Philps (2006, 2010, 2014) and Reinmuth (2006, 2012, 2014, 2015). Thus, the established sémiogenetic blow> burn and burn> shine (Reinmuth 2014) is, according to the TSS, three enacted worn points of view on the same referent, namely fire. We will therefore attempt to highlight the semiotic properties of the roots of each concept / view. For example, *pelk, *Krel, *erk, *ghel ("shine") are traceable to the salience {velar x liquid} (cf. Toussaint 2005, Grégoire 2015) related to the concept of "access to the vision" . Similarly, the two notional achievements blow> "live" and blow> "being tired, weak" might appear as supporting an antonimy report.
L’objet de cette intervention sera de démontrer les complémentarités possibles de la TSG et de la TSS par une mise en regard tout au long des études de cas. La TSS (Grégoire, 2012, 2013, à paraître), qui s’inspire pour une partie des travaux de Georges Bohas (2007, 2012, 2014) sur la Théorie des Matrices et des Etymons (TME), insistera sur des aspects non traités par la TSG et par le marqueur sub-lexical du fait de son approche essentiellement diachronique. Dans un second temps, nous appliquerons la TSS à l’indo-européen pour proposer une approche différente et complémentaire à la TSG en diachronie et dans une synchronie très ancienne, soumise à l’expertise de D. Philps et de J-C. Reinmuth. Nous nous y inspirerons de Philps (2006, 2010, 2014) et de Reinmuth (2006, 2012, 2014, 2015). Ainsi, la sémiogénie établie de souffler > brûler et brûler > briller (Reinmuth 2014) représente, selon la TSS, trois angles de vue portés énactivement sur le même référent, le feu. Nous allons ainsi tenter de mettre en exergue les propriétés sémiologiques des racines de chaque notion / angle de vue en établissant parfois un lien avec les saillances décelables dans les langues actuelles. Par exemple, *pelk, *krel, *erk, *ghel (« briller ») sont tous rattachables à la saillance {vélaire x liquide} (cf. Toussaint 2005, Grégoire 2015) liée au concept d’« accès à la vision ». De la même façon, les deux réalisations notionnelles souffler > « vivre » et souffler > « être fatigué, faible » pourraient apparaître comme entretenant un rapport énantiosémique, ce qui démontrerait que ce type de relation doit être pris en charge dans l’analyse au même titre que l’homonymie ou la synonymie/polysémie.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01140898 , version 1 (09-04-2015)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01140898 , version 1

Citer

Michaël Grégoire. Des gestes aux points de vue : lecture de la Théorie Sémiogénétique (TSG) par la Théorie de la Saillance Submorphologique (TSS). La Théorie Sémiogénétique : Problématique et prolongements, Jun 2015, Toulouse, France. ⟨hal-01140898⟩

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